was successfully added to your cart.

Les loopers

Accessoires indispensables dans le paysage musical actuel mais suscitant encore souvent curiosité et interrogation, les loop stations (ou loopers) permettent d’enregistrer des boucles musicales en direct, puis de les rejouer à la commande…

 

KAO te raconte tout !

Leur nom vient du terme anglais « loop », qui signifie « boucle ». Une boucle qui se répète et que l’on peut donc passer… en boucle !

Apparus dans les années 90 et de plus en plus populaires depuis les années 2000, les loopers sont utilisés le plus souvent à la voix ou à la guitare. Ils prennent habituellement la forme d’une pédale ou d’un petit pad, bien qu’il existe aussi des logiciels permettant de les commander à partir d’un ordinateur ou d’une tablette. (On attend encore la version smartphone pour pouvoir regarder ses mails en plein concert mine de rien, il paraît qu’elle est en développement).

(Et sur la photo à gauche c’est Ed Sheeran, donc tu vois que même des stars en utilisent et pas uniquement ton beau frère dans son groupe de reprises du dimanche).

En pratique, l’artiste peut donc enregistrer au choix une rythmique à la guitare, une mélodie ou des chœurs, puis de la diffuser et de rejouer par-dessus, afin par exemple d’improviser sur sa propre rythmique, de créer des harmonies vocales impossibles à faire tout seul, voire même carrément simuler un groupe entier à l’aide de plusieurs boucles superposées : des petites frappes sur le corps de la guitare simuleront à merveille une batterie un peu lo-fi, puis une guitare passée dans un octaveur ressemblera pas mal à une basse, etc.

Les possibilités sont infinies et dépendent des goûts de l’artiste, d’autant qu’il existe toute une gamme de modèles avec différentes fonctionnalités : certains permettent de traiter le son de la boucle, de la passer à l’envers ou encore à une vitesse différente…

Si les loopers n’apportent évidemment pas la flexibilité d’un groupe, et obligent à jouer chaque loop au moins une fois, (ce qui peut amener à une certaine répétitivité dans la construction des chansons), ils permettent quand même de se passer du quatuor infernal batteur alcoolique/bassiste exécrable/guitariste feignant/choriste lunaire) et donc de permettre aux artistes solo de remplir l’espace sonore lorsqu’ils se produisent seuls sur scène, tout en leur évitant l’utilisation de backing tracks (bandes pré-enregistrées en studio et diffusées live à la manière d’un karaoké).

A noter : C’est toujours coton quand on se plante en concert dans la structure mais alors avec un looper, là, c’est carrément la galère. Ce qui vérifie le fameux dicton « L’erreur est humaine, mais pour que ce soit vraiment catastrophique, il faut qu’un ordinateur soit impliqué ».

Exemples d’utilisations de loopers, à regarder sur Youtube :

Tash SULTANA – Jungle (LIVE BEDROOM RECORDING)

Ed SHERAAN – Shape Of You – Loop Pedal Version

Hannah FEATHERSTONE – What’s in a name (live at the Opera) | TEDxClermont

 

Crédits photos : TDR

Agape
Next Post
Thibaud Duquesne

Author Thibaud Duquesne

Rédacteur en chef du magazine KAO Mag

More posts by Thibaud Duquesne

Leave a Reply