Un Chantier des Francos fait pour et par
les artistes.
Depuis plus de 20 ans, le Chantier des Francofolies accompagne les artistes, cette année plus que les autres malgré une année 2020 lourde de conséquences pour le milieu de l’émergence musicale. Rencontre avec l’artiste Fils Cara l’un des 22 sélectionnés de la saison 2020/2021
Le projet Fils Cara en 3 émotions ?
La concentration, le bonheur et je dirais la complexité y’a beaucoup de choses sur les lives et sur les disques. Je crée de la musique heureuse mais mélancolique comme la musique italienne des années 60/70.
Est ce que tu es un rappeur qui fait de la chanson ou un chanteur qui fait du rap ?
Ahahaha, ni l’un ni l’autre je suis un auteur et un compositeur, je bosse avec une équipe formidable, mon petit frère Francis qui m’accompagne au piano et 4 autres mecs avec qui je bosse en résidence en band.
Fils Cara c’est un projet solo ou duo ?
C’est ni un solo, ni un duo, ni un quatuor, c’est un projet polymorphe, si vous passez en studio on sera 5, pour l’instant on est 2 sur scène. C’est mon image qui défend le projet donc on peut le voir comme un projet solo mais on est toujours à plein de copains dessus.
« Le Chantier des Francos, c’est mon meilleur souvenir d’apprentissage »
On apprends quoi au Chantier des Francos ?
On apprend beaucoup sur soi, c’est un chemin très personnel. Ce qu’on apprend le plus c’est découvrir la scène actuelle autour de soi. On apprend à être avec les autres, la liberté de son projet. C’est du fond et de la forme. C’est mon meilleur souvenir d’apprentissage.
Sortir un EP en plein COVID, fausse bonne idée ?
Non très bonne idée, j’ai plein d’amis qui ont sorti des albums, Terrenoire, Zed Yun Pavarotti qui sont excellents. Moi ça me fait du bien en temps de COVID, j’ai envie d’entendre des morceaux de mes copains et d’autres artistes. C’est sur que si tu peux pas le défendre sur scène c’est naze, mais c’est la période qui est naze.
Ton nom dans le New York Times c’est un goal ?
Ouais c’est carrément un goal, je suis très à l’ancienne, la presse c’est important pour moi. Et c’est aussi tout un univers, le New York Times c’est une presse internationale et les projets français à résonance internationale c’est important. Il faut travailler à être international.
Le feat de tes rêves ?
Agnes Obel, sinon c’est Mickaël Jackson mais ça va être compliqué, bon même si Drake l’a fait 🙂
Un dernier mot ?
Je voulais juste dire que la reconduction du Chantier des Francos me ravi, y’a que des projets de dingue. En plus, je suis souvent allé à La Rochelle et suis tombé amoureux de cette ville. J’ai hâte de découvrir tout le monde.
