Kazy Lambist
Sky Kiss, le nouvel EP de Kazy Lambist.
Du rêve, c’est la matière dont est fait le nouvel EP de Kazy Lambist. Nommé avec beaucoup de justesse : Sky Kiss, l’opus rassemble quatre titres qui s’entendent autour d’une électro-pop nébuleuse. C’est en tout cas ce qu’une simple lecture de la tracklist laisse penser. À l’écoute, on découvre que chaque morceau prend son indépendance en explorant les codes d’une musique contemporaine aux multiples facettes, au sein-même de sa version chill la plus évidente. L’ordre des titres n’est pas hasardeuse : l’EP s’ouvre sur un format pop avant de glisser vers une ambiance plus down-tempo. Un chemin qui part d’un genre mature désormais populaire vers des rêves adolescents plus intimistes. Un retour aux sources où chaque titre-étape a sa propre personnalité, que Kazy Lambist a façonné avec d’autres musiciens-invités.
Le rêve s’entend alors autant dans les voix chimériques que les collaborations emblématiques. Kazy Lambist s’est entouré du producteur Glasses pour Oh My God, premier titre de l’EP au thème purement électro-pop, et pour Twitch qui emprunte certains codes à la trap. Parmi les invités, on compte aussi Amouë qui pose sa voix et son aura sur le titre Deï. Qui mieux que la chanteuse, qu’une seule lettre sépare du mot amour, pour parler de sentiments incontrôlables, trop forts pour disparaître, et de leur puissance destructrice. Puis vint la cérémonie de clôture de l’EP qui ne se fait pas sans présences mythiques dont celle de Jean-Benoit Dunckel du groupe emblématique Air.
« Travailler avec Jean-Benoit Dunckel dans les studios Atlas de Air a été une expérience de rêve éveillé » réalise à peine Kazy Lambist.
Le titre Sky Kiss partagé avec son idole nous plonge dans une atmosphère vaporeuse, celle idéalisée durant l’adolescence de Kazy Lambist. Et pour dissiper la musique brumeuse, rien de mieux qu’un solo de saxophone orchestré par Jowee Omicil.
Quatre titre, quatre collaborations, quatre versions d’une électro-pop encore d’actualité.
Crédit photo : Mehran Djojan