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INTERVIEW
« C’est une fierté pour moi de représenter ma région et ma ville » et c’est ce que fera Saam, le candidat lillois à l’Eurovision France ce samedi 05 Mars. En prime, sur France 2, il interprètera  son titre « Il est où ? » pour convaincre le public de voter pour lui et tenter de représenter la France à l’Eurovision. Une chanson à la mission bien précise : (re)donner le sourire. 
Pourquoi as-tu décidé de te présenter à l’Eurovision France ?
Aujourd’hui, si je suis candidat pour représenter la France à l’Eurovision, c’est incontestablement pour faire passer un message très précis. En ce moment, on parle beaucoup d’un virus qui se propage (trop) vite et qui est négatif et dangereux. Moi je voudrais transmettre un virus positif et tout aussi contagieux : le sourire ! Je souhaiterais que les gens retrouvent une forme de candeur ! Et je voudrais par-dessus tout transmettre ce message universel, qui dépasse les frontières et les barrières de la langue.
Ta chanson « Il est où ? » parle d’espoir, de bonheur et d’y croire. Pourquoi avoir choisi de présenter ce titre à l’Eurovision France ?
Je dois vous avouer que j’me questionne en nous regardant vivre pressés. On était si fous étant mômes, aujourd’hui ça tire la gueule sans arrêt. Un constat s’impose : on a perdu notre âme d’enfant, notre joie de vivre de par nos rythmes de vie toujours plus effrénés ! J’ai toujours gardé une certaine forme de candeur en moi, regarder la vie avec un regard d’enfant en voyant toujours le côté positif des choses, c’est ce qui m’a permis de surmonter les épreuves difficiles de ma vie.  Aujourd’hui, si j’ai choisi cette chanson c’est pour transmettre un message bien particulier, un message universel. Chacun au fond de lui possède cette petite flamme, il suffit juste de la raviver !

« Moi je voudrais transmettre un virus positif et tout aussi contagieux : le sourire ! »

Quand et comment as-tu commencé la musique ?
Dès mon adolescence, alors que je joue de la flûte à bec comme tous les collégiens de France, je suis interpellé par mon professeur qui me fait une annonce marquante : je suis doté de l’oreille musicale !
Est-ce que la musique a toujours été une passion ?
J’ai toujours eu du mal à trouver les mots pour dire ce que je ressentais au fond de moi… (c’est peut-être mon côté scientifique ?) Mais la musique a été un moteur et m’a libéré de ce poids.
Seul, je m’initie à la guitare et conserve toute ma liberté artistique. Quand j’ai perdu ma grand-mère il y a quelques années, j’ai décidé de lui rendre hommage en chanson avec mon titre « Mémère » et les choses se sont vite accélérées. J’en étais persuadé au fond de moi : Mémère continuait à me guider, à me porter, à me donner la force d’écrire des chansons et tenter de réaliser mon rêve ultime : celui de chanter ma musique et d’émouvoir mon public.
Quelles sont tes sources d’inspirations musicales et artistiques ?
J’ai trois influences : petit j’ai été bercé par la chanson française avec ma mère  (Brel, Brassens, Aznavour..), puis le pop rock anglophone en commençant à jouer de la guitare au lycée, je m’inspire pas mal de ces mélodies qui restent dans la tête. Mes frères écoutaient beaucoup d’urbain, je m’en inspire au niveau des rythmiques sur mes instrus. Mes chansons sont un mélange de ces trois influences et le fil conducteur entre elles, c’est l’émotion.
Comment arrives-tu à concilier ton métier de chirurgien-dentiste et d’artiste ?
Dès que j’ai eu mon diplôme, j’ai décidé de ne travailler que deux-trois jours au cabinet afin de me libérer du temps pour la musique.
C’est comme cela que j’arrive à concilier les deux. J’ai aussi la chance d’être dans une profession libérale qui me permet de choisir mes jours de travail, cela me permet d’être plus flexible pour la musique.
Quel rapport entretiens-tu avec tes origines lilloises ? Pourquoi est-ce important pour toi de représenter ta ville ?
Malgré le temps qui n’est pas forcément au rendez-vous, les gens du Nord gardent le sourire. Nous sommes réputés pour être des personnes chaleureuses. J’ai toujours vécu dans le Nord et c’est une fierté pour moi de représenter ma région et ma ville avec un beau message qui nous caractérise bien, celui du sourire.
Si tu gagnes l’Eurovision quelle est la première chose que tu vas faire en rentrant chez toi ?
L’Eurovision à Turin est tellement loin mais proche à la fois. Ce qui est sûr c’est que si je gagne le concours national le 5 mars j’irai à Turin avec la détermination de « ramener la coupe à la maison », cela fait plus de 40 ans que la France n’a pas gagné, l’année dernière nous sommes passés à deux doigts de la victoire avec Barbara Pravi.

« …si je gagne le concours national le 5 mars j’irai à Turin avec la détermination de ‘ramener la coupe à la maison' »

Qu’est-ce qu’on peut te souhaiter ?
Aujourd’hui avec tout ce qui m’arrive : je suis dans un rêve… Souhaitez-moi de ne jamais me réveiller.
Quel est le plus beau compliment que tu aies eu depuis que tu fais de la musique ?
Celui de donner des frissons, procurer de l’émotion aux gens qui m’écoutent !
Est-ce que Lille fait partie de tes sources d’inspiration ? Si oui comment ?
Lille est ville de Flandres, et Jacques Brel était Flamand. Je m’en suis beaucoup inspiré, c’est un grand monsieur de la chanson française.

« Souhaitez-moi de ne jamais me réveiller. »

C’est la première fois qu’un lillois est sélectionné à l’Eurovision France. N’est-ce pas un rêve qui se réalise ?
Je regardais l’Eurovision tout petit avec ma maman lorsque j’avais 5-6 ans… Avec le temps c’est devenu un objectif d’y participer pour représenter mon pays, aujourd’hui il me reste une dernière étape avant d’y arriver.. Rendez-vous le 5 mars  !
Retrouvez Saam au concours Eurovision France, sur France 2 dès 21h05, samedi 05 mars 2022 !
Audrey Makiesse

Author Audrey Makiesse

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