Milky Chance
Le duo germanique Milky Chance, stoppé dans sa colossale lancée à cause de la pandémie, revient avec une reprise de « Tainted Love » !
Le tandem Milky Chance, composé du guitariste et chanteur Clemens Rehbein, ainsi que de son acolyte de la section rythmique Phillipp Dausch, est un exemple tangible des ravages de la pandémie sur l’industrie du spectacle vivant.
Avec la sortie de « Stolen Dance », leur premier hit en 2013, ils conquièrent les classements internationaux jusqu’à se placer à la première position du Billboard Alternative Charts. Ce colossal succès leur ouvre soudain une kyrielle de portes qui les amène à écumer les routes pour jouer des concerts aux quatre coins du monde, avec notamment des dates aux prestigieux festivals Coachella et Lollapaloza.
C’était néanmoins sans compter sur la pandémie et ses sévères répercussions sur le monde de la musique. Le duo, comme nombre de leurs congénères, a été contraint d’annuler une année entière de représentations. Ils signent cependant leur retour au début de l’été dernier avec la sortie du single « Colorado » sur Muggelig Records, leur propre label. « Gérer notre propre label nous donne la possibilité d’être aussi créatifs dans la façon dont nous diffusons la musique que dans la façon dont nous la produisons. », confie Dausch dans le communiqué de presse.
Près de six mois plus tard, c’est aujourd’hui avec une reprise du culte « Tainted Love », initialement chanté par Gloria Jones en 1964, puis mondialement popularisé par la version réarrangée de Soft Cell en 1981, que les deux musiciens refont parler d’eux.
Ici, c’est avec une réinterprétation bouclée sous boîtes à rythmes, une guitare minimaliste et quelques overdubs qui amènent plus de résonance à la voix, que les Allemands s’approprient ce classique des pistes de danses des années quatre-vingts. Ils l’accompagnent également d’un clip pour le moins insolite où l’intrigue se base sur la recherche d’une vérité que beaucoup connaissent lors des réveils difficiles : Que s’est-il passé la veille ? D’où provient mon mal-être ? La réponse est bien souvent plus simple que ce que l’on s’obstine à imaginer !
Crédits Photo : Anthony Molina
