Pan Galactic Garden
Avec la sortie de son premier album éponyme, Pan Galactic Garden, jusqu’à présent passé sous les radars, dévoile dix titres aux influences éclectiques pour un opus iridescent.
Après deux singles accompagnés de leur clip et une session live mise en ligne, c’est une agréable surprise de découvrir Pan Galactic Garden, premier long-format de ce duo installé sur la côte d’Opale.
Formé par Noémie et Vivian, le tandem se rencontre en 2010. Mu par une passion commune de développer un projet musical ensemble, ils décident de tout quitter pour s’immerger dans la création sonore. D’abord à Paris, puis à Lille, le duo s’essaye à divers genres musicaux comme l’électro-punk, l’acid rock, l’indie folk ou la techno. Le couple décide enfin de choisir un cadre propice à l’élaboration artistique, loin des grands ensembles urbains. Il part s’installer en bord de mer, sur le littoral septentrional.
Quant au choix du nom de leur projet, il est d’une part une référence à l’ouvrage H2G2, le guide du voyageur galactique, de Douglas Adams. D’autre part, il s’inscrit dans le « pan galactisme », doctrine qu’ils décrivent comme ceci : « Le Pan Galactisme est une pensée qui affirme que le monde est bien plus intéressant lorsqu’il est composé de multiples galaxies qui se rencontrent. C’est une ode à la diversité. »
Pan Galactic Garden s’appuie sur ce crédo pour composer une musique aux influences diverses, hybrides, dans laquelle la cohérence entre les titres est tout de même un élément central. Il s’agit dans l’ensemble d’un condensé de plages stellaires qui ne sont pas sans rappeler des groupes comme Pink Floyd, d’expérimentations hallucinogènes distordues, de groove funky et de guitares cristallines qui viennent appuyer un chant kaléidoscopique.
Ce sont des effluves acides, d’un flower power de science-fiction, qui se dégagent de ces volutes cosmiques. Une empreinte sonore rétro et pourtant authentique qui laisse présager une suite tout aussi captivante.