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DONAMARIA

Dans un monde en noir et rouge, où mélodies au piano et textes sombres s’affrontent, Donamaria semble avoir trouvé sa place.

 

Écouter le premier EP de Donamaria, “Amnesya”, c’est ouvrir les portes d’un enfer bien décoré, avec vue panoramique sur les tréfonds. Après une intro mélancolique au piano, couvrant sur la partition des chuchotements peu rassurants, le tire “Ennemi féroce” entre dans le vif du sujet sans détours : dépression et colère profonde. Un featuring non autorisé avec Baudelaire, à qui elle emprunte des vers du texte “L’héautontimorouménos”, qui signifie “Bourreau de soi-même”.

À la troisième ligne de l’EP, “Sauvage” rallume la lumière. Un morceau sous forme de prise de conscience où résonne l’idée “Je n’ai plus envie d’être quelqu’un d’autre pour te plaire”. Mais l’anxiété, l’angoisse, les névroses reviennent aussitôt à travers “Crataegus”, le 4e titre de l’EP. 

Alors qu’on se demande si une happy end est envisageable, on remonte finalement à la surface avec l’apaisant “Au-delà”; avant de quitter définitivement les abysses grâce au salvateur “Redmoon”.

Un trip à travers les limbes qui dépeint l’univers que Donamaria a réussi à se créer seule, en indépendante, et où sa voix brute et ses chorus ont trouvé leur place, entre les braises électroniques et organiques.

Suzon Depraiter

Author Suzon Depraiter

Rédactrice en chef web, Suzon est surtout fan de boules à facettes et de fringues à paillettes.

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