Eugénie
Grâce aux confessions honnêtes et puissantes à propos de la vie, de l’amour, de la féminité et notre tendance à nous perdre parfois entre la réalité et le virtuel, « Moment in time » est un EP cathartique qui nous traverse tous. Rencontre avec Eugénie
Est ce que tu peux te décrire en 3 mots ?
Femme-enfant, créative et résiliente.
Est-ce qu’il y a eu un moment dans ta vie ou tu as vraiment eu un déclic pour la musique et que tu t’es dis, “c’est ça que je veux faire” ?
Quand j’avais 13 c’était ma première scène, j’ai chanté “Killing me Softly” version Fugees, entourée d’un grand band et la sensation de trac mélangé à l’excitation, plaisir puis lâcher prise était incroyable. Je me suis dit qu’il fallait que je fasse ça le plus souvent possible.
Est-ce qu’il y a une chanson que tu écoutais en boucle quand tu étais petite et qui représente ton enfance à tes yeux ?
Plutôt un album de Britney Spears sorti en 2004 avec tous ses plus gros hits de l’époque. C’était la première fois que je faisais des chorégraphies avec mes copines sur les chansons d’une artiste.
Si tu pouvais donner n’importe quelle mot pour définir le style musical de “Moment in Time”
ce serait lequel ?
Multi-pop.
Qu’est-ce qui t’a amené à créer cet EP ?
La vie, l’envie, la thérapie !
Pour toi, quelle serait l’heure de la journée la plus parfaite pour écouter ta musique ?
Fin de journée après le taff pour se vider la tête et les émotions.
Mort ou vivant, ce serait qui le feat de tes rêves ?
Ça change souvent, là je pense à SZA, elle fait toujours les meilleurs feats.
Y’a t-il un titre sur l’EP qui t’es venu plus facilement que les autres ?
Celui que j’appréhendais le plus avant de le faire s’est trouvé être le plus rapide et facile à composer : Moment In Time.
Comment t’es venu l’idée de faire des multiples tresses ta coiffure signature ?
On m’a souvent dit que j’étais trop sage, scolaire… alors j’ai pris des codes simples comme l’uniforme/cravate et les tresses et j’ai tout détourné/exagéré. Le costard sans pantalon, les tresses en ultra longueur et multiples…
Imagine qu’on est le petit papier d’un fortune cookie, qu’est-ce que tu aimerais qu’on te souhaite pour le restant de l’année ?
L’épanouissement de l’enfant et de l’adulte en moi !
Crédit photo : Valentin Fabre