was successfully added to your cart.
INTERVIEW

Nouvelle signature du label Egoist Records, Woolen fait son entrée sur la scène électro française avec Hard Time. Le premier extrait d’un EP, prévu le 22 avril, qui lève le voile sur un projet électro-organique où la place de l’instrument est égale à celle des machines, mixant des influences future bass et french house.  Un univers singulier, haletant et contemplatif à la fois, qui se révèle aussi à travers un premier clip : une course-poursuite frénétique, à la tombée de la nuit, au coeur des montagnes enneigées. Une quête de soi libératrice où le sommet s’atteint non sans peine. Rencontre avec Woolen, nouveau nom de l’électro à suivre.

Hello Woolen !
Hello la team KAO

Bravo pour ton prix au BPM Contest et ta signature chez Egoist Record. Qu’est-ce qui a changé depuis ?
Ce qui a le plus changé pour moi c’est que je me consacre désormais à 100% à ma musique, à mes réalisations vidéos et à mes projets perso/passions. Par rapport au Bpm Contest et à Egoist record, j’ai maintenant une grosse équipe derrière le projet et qui donne tout pour le développer et ça c’est top.

Pourquoi avoir choisi le titre “Hard Time” pour te présenter au public ?
Avant je sortais surtout de l’électro chill qui ne représente qu’une petite partie de toutes mes couleurs musicales. Avec ce titre, je dévoile une nouvelle partie de moi, plus sincère, plus complète et plus mature. C’est aussi un titre dans lequel j’exprime les moments difficiles par lesquels je suis passé.

Quel moment passé ou futur peut-être un “Hard time” ?
Tout le monde possède un Hard Time, que ce soit par des objectifs que l’on se fixe et qui sont difficilement réalisables ou simplement par la vie qui décide de nous tomber dessus et de nous enlever une personne ou quelque chose auquel on tient beaucoup.

Le clip est une course-poursuite effrénée à travers les montagnes enneigées. Qu’est-ce que le personnage essaye d’atteindre ?
Il essaie d’atteindre le sommet, cela représente les objectifs inatteignables que l’on se fixe. Il a un objectif bien en tête lié à la lune qu’il transporte, malheureusement il n’y arrive pas. On ne saura donc jamais ce qu’il devait faire avec cette lune, peut-être que le futur nous le dira ?

Tu as tourné le clip en conditions extrêmes, dans la pénombre, en plein hiver, au cœur des montagnes glacées. Tu as forcément une anecdote de tournage à nous raconter ?
Dans le début du clip, on voit Robin se tenir au milieu d’un lac gelé et marcher à côté d’une crevasse où la glace est extrêmement fine. On ne voyait pas la crevasse du sol ni sur le retour écran du drone à cause de la luminosité extérieure. Ce n’est qu’en regardant les images au montage que l’on s’est aperçu qu’il était passé à quelques dizaines de centimètre de tomber dans le lac. On s’était très bien renseigné sur le comportement à adopter en cas de chute dans le lac mais ça reste très dangereux avec une hypothermie assurée. Des locaux nous ont d’ailleurs dit plus tard “qu’il fallait être inconscient pour marcher sur un lac gelé avec les températures d’en ce moment”. Oups.. 

Quelles scènes musicales t’inspirent ? Quelles sont tes influences ?
En ce moment ce que j’adore c’est la musique électronique qui mêle organique expérimental et synthèse granulaire, j’aime beaucoup la scène électronique australienne ou de LA, mais aussi d’Europe. Mes inspirations du moment sont Flume, Parra for Cuva, Pluko dans les plus connus. Sinon pour la scène électronique française prometteuse que j’aime beaucoup, on peut trouver Adrobsky, Mona San ou encore Chopsoe. Mais de manière globale j’aime vraiment la diversité dans la musique et je suis plutôt très ouvert sur tous les styles de musique électro ou non. Un exemple, le chanteur islandais Dadi Freyr

Ton clip est complètement hivernal. Tu nous prépares quoi pour les prochaines saisons ?
Attention au spoil, on part en Californie avec l’équipe très bientôt.

On pourra te voir bientôt sur scène ?
Cet été, au Natural Games le 23 Juin et au Delta Festival le 29 Juin.

Jusqu’où tu veux emmener le projet Woolen ?
Aussi loin que possible.

Tu es surtout producteur mais on a entendu quelques voix sur l’EP à venir – qu’on a eu la chance d’écouter en exclusivité. Quelle place a le chant dans ta musique ?
C’est vrai que je m’exprime la plupart du temps avec mes instruments. Mais j’aimerais beaucoup développer le chant dans mes compositions ! C’est la première fois que je chante sur un morceau alors c’est pour moi une grande étape ou je me dévoile énormément. J’espère qu’il prendra une place tout aussi importante que mes instruments dans mes futurs projets.

Le feat de tes rêves, ce serait avec qui ?
Flume, je suis beaucoup trop fan.

Qu’est-ce qu’on peut te souhaiter pour 2022 ?
D’avoir la chance de partager mon bonheur, sur scène avec ceux qui m’écoutent depuis si longtemps et ceux qui viennent d’arriver.

VOIR LE CLIP « HARD TIME »

Crédit photo : Marine-Océane Vinot

Kao

Author Kao

More posts by Kao

Leave a Reply