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Elle fait 30 cm de diamètre et tourne à 33 tours ⅓ par minute, voilà bien la seule galette au monde que les Bretons n’ont pas revendiquée !

Héritière de tonton 78 tours dont chaque face ne permettait que 3 à 5 minutes d’enregistrement (t’avais pas intérêt à laisser ton guitariste faire un solo !), l’arrivée de notre fameuse galette noire dite « disque à microsillon » ou « vinyle » fait l’unanimité. Augmentation de la durée d’enregistrement, réduction du bruit de fond, grain plus léger et j’en passe ! De quoi s’imposer dans le game sans trop de pression.

En 1946, en parallèle de l’arrivée des platines modernes et du microsillon, Columbia vend à l’Amérique le premier disque vinyle 33 tours, un enregistrement du Concerto pour violon op.64 de Felix Mendelssohn, de quoi swinguer chez la ménagère de plus de 25 ans ! La commercialisation du 33 tours débute dare-dare en 1948 toujours grâce à Columbia aux States et, au début des années 50, c’est l’illustre Eddie Barclay qui importe l’objet de toutes les convoitises en France.

Vinrent ensuite les années folles et la fame internationale ; en 1958 c’est l’âge d’or du vinyle, il est le King chez les disquaires. Des tonnes de galettes sont vendues durant les années 60 avec l’arrivée de petits groupes du coin comme The Beatles, Pink Floyd, The Rolling Stones, des trucs pas très connus mais ça s’achète encore a priori.

Même si la fête s’achève progressivement durant les années 80 avec l’arrivée du CD, un petit jeune prometteur, notre galette sûre a su rester solide dans le business et continue de s’imposer encore aujourd’hui.

Chers amis, longue vie à la galette !

Crédits photo : Un vinyle Columbia / L’usine de pressage de Vinyle Garcia, située à Marciac.

JC Joam

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