MARVIN MARCHAND
Avec « T’emmener danser », son premier clip extrait de l’EP « Je ne suis pas de taille », Marvin Marchand entame une discussion à coeur ouvert avec son propre corps. En lui confiant ses complexes, il aborde un sujet lourd sur une mélodie pop, légère et entraînante soulignant tout le paradoxe de cette chanson : avoir envie de danser mais en être gêné.
« J’ai plus envie de t’emmener danser » : c’est sur ces paroles que s’ouvre le premier clip de Marvin Marchand dédié au single « T’emmener danser». Avec franchise, l’artiste se lance sans détour dans une discussion à coeur ouvert avec son propre corps où on devine ses complexes et son mal-être. Une chanson au thème lourd mais à la mélodie légère qui illustre le paradoxe entre l’envie de danser qui nous envahit tandis que la gêne frémit. Dans un corps qui semble nous en en empêcher, à l’apparence injustement guidée par des injonctions toujours plus incisives, l’artiste clame son besoin d’avancer.
« J’ai sûrement tort de me sentir gêné
Toutes ces remarques me rendent le coeur lourd
J’ai honte de l’dire
j’suis mal dessiné »
À travers ce premier clip, Marvin Marchand pose des images sur son univers à la fois mélancolique et entraînant qu’on a pu découvrir dans son EP «Je ne suis pas de taille», sorti en 2021 et dont le single « T’emmener danser» est extrait. Un premier opus intense et digne d’une confidence longtemps conservée que l’artiste ose enfin révéler. On y entend l’influence des musiques électroniques, de la chanson à texte française, d’artistes hybrides comme The Weeknd avec comme fil rouge : le paradoxe d’une solitude mise à nue devant tou•te•s.
Face à toutes ces mélodies entêtantes et magnétiques, il n’est pas surprenant d’apprendre que les six chansons ont d’abord été imaginées en piano-voix, dans un cocon intimiste avant d’éclore au delà. Le projet sonne alors comme un monologue introspectif, où la guitare et le saxophone s’immiscent parfois, et transforme le dancefloor en espace de réflexion.
