Vous pourrez retrouver le showcase de Clara Ysé sur sa page Facebook.
Crédits photo : Sylvain Gripoix / Jean-Christophe Marmara / Clara Ysé
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Clara Ysé
Showcase au Champs-Élysées Film Festival
Nous avons découvert Clara Ysé grâce à la sortie l’année dernière de son premier EP, l’envoûtant « Le monde s’est dédoublé », et ses mots habités qui résonnaient gravement, portés par sa voix entêtante.
Son showcase le 10 juin pour la neuvième édition du Champs Elysées Film Festival -de chez elle, mesures sanitaires obligent- a été l’occasion de redécouvrir les belles chansons qui le composent, présentées dans un écrin forcément plus intime que lors des concerts classiques.
Nous lui avons posé quelques question pour l’occasion !
On te laisse te présenter à nos lecteurs !
Je suis Clara Ysé, j’ai sorti un premier EP en avril dernier, Le monde s’est dédoublé. Très heureuse d’être ici.
Ton EP «Le Monde s’est dédoublé » a reçu un très bel accueil public et critique, est-ce que tu penses déjà à la suite ?
Yes, bien sur ! Je suis en train de préparer l’album. C’est un long processus, mais j’ai tellement hâte de pouvoir le partager.
Qu’est ce que ça représente pour toi de jouer pour le Champs-Élysées Film Festival cette année ?
C’est précieux, parce que c’est un espace qui permet la rencontre entre les langages. Et le cinéma et la musique ont toujours eu beaucoup de choses à se dire je crois.
Quel serait pour toi un bel exemple où la musique sublime une scène ou un film ?
La première chose qui me vient c’est à la fin de Rocco et ses frères, de Visconti, il y a une chanson, paese moi. Quand la chanson arrive j’ai toujours eu l’impression qu’elle donnait une clé du film, quelque chose que rien d’autre que la musique ne peut donner je crois.
Quels sont tes films cultes, ou ceux qui t’ont marqués récemment ?
Dans des registres complètement différents en film cultes je dirais Les Harmonies Werckmeister de Béla Tarr, Nostalghia de Tarkovski, The act of killing de Oppenheimer, et tous les Myiazaki ( grand amour pour Princesse Mononoké). Et vraiment récemment j’ai été très touchée par J’ai perdu mon corps, de Jeremy Clapin.