Djanis Bouzyani

Champs-Élysées Film Festival

Danis Bouzyani est un artistes aux nombreuses casquettes : après une formation de danseur qui l’a notamment amené à la direction artistique du Crazy Horse, il se consacre désormais au cinéma en tant qu’acteur, réalisateur et scénariste.

Pour cette neuvième édition du Champs-Élysées Film Festival, Djanis fait partie du jury courts métrages présidé par la réalisatrice et photographe Marie Losier, où il sera entouré de la chanteuse, compositrice et réalisatrice Barbara Carlotti, de la photographe et réalisatrice Laura Henno ainsi que du compositeur Étienne Jaumet. Nous avons eu le plaisir de lui poser quelques questions !

On te laisse te présenter à nos lecteurs !

Je suis Djanis Bouzyani acteur et avant ça danseur 🙂

Tu viens de l’univers de la danse, tu as notamment assuré la direction artistique au Crazy Horse avec Philippe Decouflé et Ali Mahdavi, tu penses que cela se ressent dans ton jeu d’acteur ?

J’ai assisté Ali et Philipe au Crazy Horse pendant plusieurs années, je ne sais pas si cela se ressent dans mon jeu, je n’ai pas assez de recul sur moi-même .... Je pense qu’il faudrait poser cette question aux metteurs en scène avec qui je travaille !

Quels sont tes projets actuellement ?

Dû au confinement les projets sont un peu en standby. Je dois faire un film de Muriel Magellan avec Pierre Deladonchamps et Sara Gireaudeau, le tournage était prévu pour avril .. et deux autres longs dont les dates ne sont pas encore arrêtées. J’ai aussi deux films qui vont bientôt sortir "Sœur" de Yamina Benguigui et "Madame Claude" de Sylvie Veyred.

Qu’est ce que ça représente pour toi de participer au Champs-Élysées Film Festival cette année ?

Le Champs-Elysées Film Festival a toujours été iconique pour moi, c’est le plus grand festival de cinéma de paris et je me souviens plus jeune chaque année je voyais les affiches de Marylin Monroe dans le métro, ça m’a toujours intrigué. Et cette année c’est online donc je suis encore plus
heureux puisque le festival s’ouvre à un plus grand nombre et c’est important pour moi que l’art soit ouvert au maximum de gens et gratuit : no excuse pour rêver 🙂

Tu es jury courts métrages cette année, quels sont les critères les plus importants pour toi ?

Les critères les plus importants pour moi dans une œuvre c’est l’émotion que cela crée en moi, de ressentir qu’au moment où le film a été tourné, il n’y avait rien de plus important au monde pour les personnes qui ont fait le film ... Et je suis très paradoxal dans mes goût, j’aime l’abandon tout autant que la maîtrise totale.

Quel projet t’a le plus touché de ceux que tu as visionné pour le CEFF ? (Pas forcément un court métrage)

Il y a deux films qui m'ont touché cette année. Le premier est Sukar, un film Marocain où justement il y a un tel abandon et une telle naïveté. Ce court métrage parle d’amour de liberté et l’histoire se déroule sur une plage au Maroc.

Et le second est totalement différent, c’est Huntsville station, un documentaire américain où l’on suit des prisonniers au cours de leur première journée de liberté. C’est tellement fort, je me suis senti comme hypnotisé pendant 20 minutes, c’est hors du temps.

Crédits photo : Ali Mahdavi / TDR

Retrouvez toutes nos rencontres dans le cadre du Champs-Élysées Film Festival :

P.R2B, Clara Ysé et William Lebghil !