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P.R2B
Showcase au Champs-Élysées Film Festival
P.R2B a récemment pris d’assaut la nouvelle scène française avec ses titres "La chanson du bal" puis "Océan forever" et vient de sortir son nouveau titre "Dolce Vita", accompagné d’un clip qu’elle a réalisé elle même. Elle se produira ce soir dans le cadre d'un showcase pour le Champs-Elysées Film Festival de chez elle à partir de 19h. Un évènement attendu avec impatience par ceux qui la connaissent, et l’occasion de découvrir sa pop mélodieuse et moderne pour ceux qui n’ont pas encore cette chance !
On te laisse te présenter à nos lecteurs !
Je m’appelle P.R2B. J’ai un projet de chanson en français qui mélange différentes influences. C’est également un projet que je souhaite musical et visuel !
Peux-tu nous parler de « Dolce Vita » ton nouveau single (sortie le 10 juin) ?
Je suis très heureuse sortir ce morceau après toute cette période de confinement. C’est le morceau de l’amour heureux, de l’amour extatique, celui qui donne envie de sortir dans la rue et courir partout. C’est un morceau que je souhaitais aussi jazzy que groovy.
Comment on prépare un concert en showcase de chez soi, par rapport à un concert classique ?
Finalement on essaye de se préparer comme un concert classique. Par exemple, avant l’enregistrement je prends un vrai temps de concentration comme si j’allais jouer devant de gens, pour ne pas perdre l’émotion et pour qu’on sente la même énergie.
Tu as fait le Cours Florent et tu auto-réalises tes clips, qu’est-ce que ça représente pour toi de jouer pour le Champs-Élysées Film Festival cette année ?
C’est un grand bonheur pour moi de jouer au Festival ! Je suis quelqu’un qui a été biberonnée au cinéma indépendant alors être invitée dans son festival, c’est un honneur. Je suis heureuse de voir encore un lien entre la musique et le cinéma, chose que j’essaye de construire au quotidien.
Quel serait pour toi un bel exemple où la musique sublime une scène ou un film ?
Il y en a beaucoup ! J’en dirai deux parce que je n’arriverai pas à en citer qu’un.
D’abord, le début d’A nos amours de Maurice Pialat avec la musique de Purcell. C’est une claque. C’est comme si avec la musique et Bonnaire accoudée au bateau on comprenait tout.
Mulholland Drive de David Lynch. On ne cite pas toujours ce film pour la musique car si on regarde bien, il y en a tout le temps, la musique c’est le film. Si on enlève l’œuvre de Badalamenti, il n’y a pas une scène qui tient. C’est magnifique de voir une telle fusion entre la musique et le film.
Quels sont tes films cultes, ou qui t’ont marquée récemment ?
Aussi difficile que la dernière question !
J’ai vu Dernier train pour Busan il y a peu de temps que j’ai trouvé saisissant.
Une autre claque c’est un film des années 50 qui s’appelle Le sel de la terre.
Autre grande découverte du confinement, le cinéma d’Alain Tanner, qu’il faut absolument redécouvrir.
Crédit photos : @danstonconcert & @Bettina Pittaluga